Notes

  •  1 Lucrèce, De la Nature, I, 824-827
  •  2 G. Perec, Un homme qui dort
  •  3 Entretien avec P. Fardeau, France nouvelle, 1744, avril 1979, p. 46
  •  4 Une approche dont, notons-le au passage, les auteurs de ces très utiles compilations baptisées «concordances» ont su tirer les conséquences, puisqu’ils prennent soin de relever et de classer dans l’ordre alphabétique la totalité des mots employés dans une œuvre donnée, ou par un auteur donné.
  •  5 Voir Anne-Marie Christin, «De l'image à l'écriture », La lettre du Département SHS, revue du CNRS, n°60
  •  6 rançois Le Lionnais, « A propos de la littérature expérimentale », in R. Queneau, Cent mille milliards de poèmes, Gallimard, 1960 ; Œuvres complètes, I, Pléiade, 1989, 345
  •  7 Bernard Magné, Esquisse d'une typologie de la littérature combinatoire , Université de Toulouse Le Mirail.
  •  8 Pour une analyse potentielle de la littérature combinatoire », Oulipo, La littérature potentielle, Idées/Gallimard, 1973, 43-57. Voir aussi Claude Berge et Eric Beaumatin, « Georges Perec et la combinatoire’, Cahiers Georges Perec, 4, 1990, p. 83-96 ; Claude Berge, Raymond Queneau et la combinatoire, La Bibliothèque oulipienne, n° 89
  •  9 Voir son Dictionnaire des mathèmatiques, PUF, 1979
  • 10 Sur l’usage du carré bilatin dans La vie mode d’emploi, voir les indications contenues dans Le cahier des charges de La vie mode d’emploi. Notons au passage que l’expression « bicarré latin » semble s’être imposée, au moins chez les perecquiens, aux côtés de l’expression carré bilatin, seule connue des mathématiciens
  • 11 Voir le double tableau que les Oulipiens appellent «Table de Queneleiev», in Oulipo, Atlas de littérature potentielle, Idées/Gallimard, 1981, 73-77.
  • 12 L’article cité de Beaumatin et Berge montre toute la complexité de l’usage de la combinatoire chez Perec : «plus qu’un outil de modélisation, bien autre chose qu’un moyen de mise en forme» (Cahiers Georges Perec, 4, 1990, p.96)
  • 13 Voir l’article cité plus haut «Pour une analyse potentielle de la littérature combinatoire ». Distinction souvent reprise depuis : voir par exemple Bernard Magné, Esquisse d'une typologie de la littérature combinatoie. Notons que C. Berge mentionnait aussi la possibilité d’une « poésie fibonaccienne », qui ne semble pas avoir connu de développement.
  • 14 On sait que Perec a surtout travaillé sur des formes particulières de l’anagramme, l’hétérogramme (voir Alphabets Galilée, 1976, La Clôture, Hachette, 1980) et le palindrome (voir Oulipo, La littérature potentielle, 101-106)
  • 15 Marc Petit, Poètes baroques allemands, Maspéro 1977, p. 122-123
  • 16 Ibid, p. 124
  • 17 Ibid, 333
  • 18 R. Queneau, Entretien avec Georges Charbonnier, Gallimard, 1962, 111
  • 19 On retrouve là comme un reste, une trace lointaine de l’enthousiasme ambitieux dont le jeune Leibniz faisait preuve dans sa Dissertatio de Arte combinatoria de 1666 .
  • 20 G. Pestureau, « Cent mille milliards de bretzels dans la biosphère », Temps mêlés, n°150+25-26-27-28, mai 1985, 40-48, cité par Claude Debon dans le tome I des Œuvres de Queneau dans la Pléiade, 1317-1318
  • 21 Tout récemment, une réédition des Exercices de style, Gallimard Jeunesse, 2002 a été conçue pour permettre des lectures multiples
  • 22 Georges Perec, 81 fiches-cuisine à l'usage des début ants, dans Penser/Classer, Hachette, coll. Textes du XXe siècle, 1985 ( une recette de cuisine qui comporte 4 étapes et où l’on a 3 choix pour chacune des étapes) 
  • 23 « 243 cartes postales en couleurs véritables », L’infra-ordinaire, Seuil, 1989, 33-68. un message comporte 5 éléments et on a 3 choix pour chaque élément
  • 24 Editions Les impressions nouvelles, 1996. (un poème se compose de 4 éléments et on a 8 choix pour chaque élément). Mais, comme le remarque justement Bernard Magné dans sa préface, dans ce recueil, c’est au lecteur de construire son poème en sélectionnant chaque strophe dans l'un des huit poèmes proposés
  • 25 Voir L’oeil d’abord, Cahiers Georges Perec, n° 6, ed du Seuil, 1996
  • 26 Jacques Roubaud et Christian Boltanski, Ensembles, éd. 9 février, 1997
  • 27 Le château des destins croisés, Seuil, 1976
  • 28 Sur le problème plus général du rapport du visible et du lisible, voir La licorne n° 35, l'image génératrice de texte de fiction
  • 29 R. Queneau, Cent mille milliards de poèmes, Œuvres complètes, I, Pléiade, Gallimard, 1989, 345
  • 30 Jean Margat, Bizarre , mai 1959
  • 31 M. Bénabou, «Un aphorisme peut en cacher un autre», Bibliothèque Oulipienne, I, Seghers, 1990
  • 32 Rappelons la remarque de Queneau : « la peinture de Miro est une écriture qu’il faut savoir déchiffrer» dans «Miro ou le poète préhistorique», Bâtons, chiffres et lettres, Gallimard, 1965,311
  • 33 On retrouve ici l’exemple des Têtes folles, qui a inspiré Queneau.
  • 34 Jean Margat, Bizarre , mai 1959
  • 35 Jack Vanarsky, ‘’Lamellisation permutative’’, OUPEINPO, Monitoires du Cymbalum pataphysicum, n° 21, p. 44-48, qui propose un «glissement progressif vers la symétrie»
  • 36 Créée en 1995, pour une exposition faite à l'Atelier "Ouvert sur rue". Il va de soi que le thème de la foule, du carnaval, du bestiaire, de la guerre ou de l'érotisme débridé, sont propices à l'accumulation des indices donnant sens à l'image.
  • 37 Raymond Roussel, Pourquoi je n’ai écrit aucun de mes livres, Pauvert, 1963, p.11. On peut penser au poème-barre, proposé jadis par F. Le Lionnais, dont le principe était de « mettre des rimes là où il n’y en a pas, et de ne pas en mettre où l’on en a d’habitude» Oulipo, La littérature potentielle, Idées-Gallimard, 1973, 235, ou aux «variations minimales» chères à Perec, voir «microtraductions, 15 variations discrètes sur un poème connu», Change, 14, 1973, p. 113-116
  • 38 Jean Margat, Bizarre , mai 1959
  • 39 Voir François Chapon, Le peintre et le livre, l’âge d’or du livre illustré en France, 1870-1970, Flammarion, 1987. Pour les livres qui associent peinture et poésie, Yves Peyré, Peinture et poésie, Le dialogue par le livre, Gallimard, 2001, préfère avec raison la formule «livre de dialogue».
  • 40 R. Queneau, « Pictogrammes », Bâtons, chiffres et lettres, Gallimard, 1965, 275-284
  • 41 Voir par exemple Michel BUTOR, Les mots dans la peinture , 1969 ; Francis Edeline, « La spacialité, contrainte de la poésie lettriste », Formules, 4, 2000, 211-225
  • 42 Par exemple les poèmes d’Ulcération. Voir G. Perec,La Clôture, POL, 1980
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