3. Peindre sur roue ou sur rouleau

Autre possibilité, plus complexe, l’usage d’éléments mobiles plus grands, comme la roue ou le rouleau : si l'on peint sur des rouleaux à peindre (n°3 et n°4), on dispose d'une surface plus vaste pour créer de petites compositions à additionner. Il est alors nécessaire :

Figures 3
Figures 4

  • de tenir compte de la liaison entre l'harmonie locale, que l'on a proposée sur chaque rouleau, et l'harmonie générale, qui intéresse l'ensemble des rouleaux mis en jeu ;
  • de créer un ensemble d'éléments dotés de proportions en rapport les uns avec les autres, jeu de proportions capable de créer une liaison rythmique, quel que soit l'ordre d’apparition de ces éléments;
  • d'éviter de constituer une surface remplie de formes déjà dynamiques et répétitives, car en tournant elle créent un mouvement excessif qui donne le vertige et risquent de lasser par la similitude de leurs formes ;
  • de faire en sorte que des ruptures soient possibles, ruptures qui n'existent que si une partie du rouleau est différente de l'autre, en valeur comme en rythme.

Il est possible d’utiliser des formes figuratives : des foules, mais aussi des danseuses placées sur des rouleaux qui tournent, offrant des positions variées, et donc des danses différentes, suivant la façon dont on tourne. Mais là encore, des temps morts sont souhaitables.

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