Présentation
Ceci est la vitrine virtuelle de l'atelier Ouvert-sur-rue, l'antre du peintre Isabelle Dubosc. Il est le lieu privilégié de ses expositions, son atelier de travail et sa salle de cours d'initiation à l'art moderne. L'artiste vous propose : la vente de tableaux au prix atelier, la réalisation de fresques et de peintures sur objets divers ainsi que des démonstrations publiques lors d'événements culturels.
Animée du désir de mettre l'art à la portée de tous, Isabelle Dubosc sera heureuse de vous présenter les toiles qui ont éveillé votre curiosité, de répondre à vos questions sur les différents aspects de son travail.
Ils en parlent... | Presse | Parcours Isabelle | Atelier/Cours|Nous écrire
Les trois caractéristiques d’Isabelle Dubosc
Le bonheur des textures, la projection paradoxale, l’usage de la contrainte.
Sa recherche a commencé dès son entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Elle a progressivement trouvé les trois points d’ancrage qui vont caractériser sa trajectoire. Le premier, ce fut le bonheur des textures. Vint ensuite, en liaison avec son cursus universitaire en psychologie, la notion de projection, et plus particulièrement celle de « projection paradoxale ». Ce fut enfin, avec la notion de contrainte empruntée à l’Oulipo, la saturation de l’espace, et le recours à la combinatoire, pour créer des tableaux permutables, infinis.
Le bonheur des textures
Elève de Georges Dayez à l’atelier de lithographie des Beaux-Arts, Isabelle Dubosc découvre les lavis colorés sur la pierre. C’est donc le goût des textures qui va d’abord retienir, puis amplifier, son plaisir de créer. Aux textures végétales succèderont bientôt les textures minérales, qui prennent la couleur des pierres, chaudes, grenues, rosées. Plus tard encore apparaîtront les riches variations qui caractérisent les compositions abstraites.
La projection paradoxale
Le travail sur la projection consiste à reprendre des thèmes archaïques et à les rendre paradoxaux en demeurant à l'écoute des profondeurs de l'inquiétude et du désir. Cela donne des scènes ambiguës, formant comme l’amorce d’un récit énigmatique, d’un paysage mystérieux. Au coeur du fantasme, le sens devient trouble, multiple, et sollicite une participation active du spectateur. Il devient aussi bien comique que tragique. Isabelle Dubosc pourrait bien se situer dans le prolongement de la veine burlesque, qui va de Bosch à Dubuffet en passant par Daumier et Rouault. Ce burlesque vient naturellement d’un dépassement du tragique, qui reste cependant toujours là. Mais Isabelle Dubosc semble aussi être allée chercher, du côté de l‘art précolombien, de nouvelles sources d'inspiration, de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Le besoin de racines ne ramène-t-il pas toujours aux temps forts des grandes constructions archaïques, où se retrouve aussi le grand pouvoir du rire.
L’usage de la contrainte
Le travail sur l'espace est né d'une réflexion sur la notion oulipienne de contrainte : quelles contraintes peut-on trouver qui soient capables d'agir sur le monde figuratif ? On peut, par exemple, modifier radicalement l'espace général du tableau en supprimant les espaces vides entre les corps figurés, ou encore en créant un monde où les êtres se démultiplient et prolifèrent, les uns au sein des autres, selon des lois exactes (pastels). Un autre type de contrainte mène à des travaux utilisant le principe de la permutation. C’est d’abord la permutation de petits tableaux appartenant à un polyptyque. Puis, il y aura des tableaux composés d’éléments magnétiques que l’on peut déplacer de façon ludique. Enfin, à l’interface peinture-sculpture, on trouvera des associations d’objets mobiles et colorés, qui appellent le spectateur à intervenir directement sur l’œuvre.